Carole Couvert « Des labels d’origine pour préserver l’emploi »

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«Ces dernières années, au titre des impôts et des cotisations sociales, les classes moyennes ont le plus contribué, tout en obtenant le moins en retour. Les personnels d’encadrement sortiraient exsangues d’une fiscalité alourdie. Pour préserver les intérêts des salariés et des entreprises, nous avons élaboré des propositions concrètes. Contre la précarisation, nous réaffirmons que le CDI doit demeurer la règle de base du contrat de travail et que des sanctions financières doivent peser sur les entreprises ne pratiquant pas l’égalité salariale entre hommes et femmes. Il faut redonner l’envie d’entreprendre et du sens aux activités d’encadrement, en s’appuyant sur une communication positive, valorisant les réussites plutôt que d’inventorier les fermetures et les licenciements. Nous proposons qu’une partie des appels d’offres soit réservée à des petites et moyennes entreprises. Il conviendrait d’établir une cartographie des besoins en profils de mains-d’œuvre. L’État, à travers des plans quinquennaux assortis de budgets, pourrait évaluer ces besoins par type de production, dans chaque bassin d’emploi, et veiller à la création des filières de formation correspondantes. Nous prônons la création de labels d’origine de conception et de fabrication des produits et/ou les normes environnementales du travail qu’elles respectent. De quoi transformer les consommateurs en consomm’acteurs, prêts à s’acquitter d’un prix un peu plus cher. Quelques euros pour éviter d’augmenter la facture globale que les contribuables que nous sommes tous, acquittons chaque année tout en participant à la mise en place d’un nouveau cercle vertueux en France, destiné à préserver et à recréer de l’emploi local et durable. »